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Articles rédigés et mis en ligne par Yves Gourhand

La Stéphanoise, Frise Chronologique

Découvrez son histoire, les évènements au fil du temps illustrés par des photos, des extraits de documents de l'époque, des articles de presse.....épinglés sur une échelle du temps.

Histoire des sections

Louis GUICHARD 1er Président 

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Théâtre   Basket   Tennis  Tennis de Table

Football



1906 La naissance de La Stéphanoise - Le Groupe Saint-Etienne

(Extrait Article Ouest-France 15 mai 1951) Nous avons eu la bonne fortune de rencontrer deux anciens fondateurs de la future « Stéphanoise » M. Mercier, qui fut le premier président du « Groupe Saint-Étienne » et M. Richomme un de ses premiers membres les plus actifs. Nous avons obtenu ainsi des détails intéressants sur l'origine de la société.
Au mois de mai 1906, M.l’abbé Jamonneau réunissait, dans la cour de Ia cure (cour de l’école publique actuelle) pour un banquet en plein air, une quarantaine de personnes en vue de fonder un groupement.
Cette association avait surtout pour but le théâtre. Mais il n'y avait pas de salle et les premières réunions qui suivirent le banquet de fondation se firent dans la chambre de l’abbé. Enfin, on fit l’acquisition d'un ancien atelier de menuiserie. Ce n'était pas bien riche. Des murs à peine crépis, une toiture assez vermoulue : sous les pieds, de la terre battue qui devenait de la boue à la saison humide. Mais on avait un local. Dès lors, les pièces se succédèrent sur le théâtre de fortune qui peu à peu fut aménagé. « Yvonnick », « Les piastres rouges », « Le Pater des Vendéens », « Le Mystère de Kéravel », autant de beaux drames qui sont encore dans la mémoire des vieux Montoirins. 
(Lire le compte-rendu de l' Inauguration de la salle en juillet 1909)
En 1912. une section de gymnastique est créée, elle compta bien vite une cinquantaine de membres sous la direction de M. Plron, actuellement chef de chantier à Penhoët.
En 1913, la clique naissait à son tour et aux fêtes les cuivres résonnaient fièrement dans notre cité.
Puis vint la guerre de 1914-1918 ou beaucoup durent partir et le « Patro » resta en sommeil. Tous hélas ne revinrent pas et la Stéphanoise garde le souvenir de ceux qui sont tombés là-bas pour dé fendre la Patrie.
1920. Avec M. l’abbé Héliés, la Société reprend avec une nouvelle ardeur. et les années qui vont suivre vont la voir se développer. Si la guerre de 39-45 ralentit un peu l’activité du « Patro », celle-ci reprend bien vite.
En 1947 est créée la section féminine de «  La Stéphanoise » : Les Hirondelles Montoirines comprenant la gymnastique et le basket. A la même époque, le basket pour les garçons apparaît à son tour. La Stéphanoise est devenue une société complète où chacun peut se dévouer ou se développer selon ses goûts. A présent, sous la direction de M. l’abbé Moulin et de M. Ollivaud, son président, elle continue fidèle aux traditions de ses fondateurs, les pionniers de 1906 : les Mercier, Richomme, Poyard. David, Tual, Bracmart. etc..., à qui nous rendons hommage. N'oublions pas aussi ceux qui ne sont plus sur cette terre. A eux comme à ceux qui restent, « La Stéphanoise » saura montrer dimanche prochain qu'elle reste toujours digne de son passé, selon la devise inscrite sur son drapeau « Sans peur et sans reproche ».            

1911 Le premier Bureau de La Stéphanoise

Sous l'impulsion du Curé Corbineau et de l'abbé Théodore Jamoneau qui ont créé le patronage St-Etienne en 1910, le premier Bureau de La Stéphanoise est constitué le 27 octobre 1911.
Monsieur Louis Guichard est nommé Président. Né le 7 octobre 1887 à Montoir, il a 24 ans. Fils de Jean-Baptiste et de Rose Magouet, il est menuisier et travaille aux Forges de Trignac comme son père. Il habite au bourg de Montoir avec ses parents et ses 3 soeurs. Il se marie le 8 mai 1912 à Saint-Joachim avec Marie-Anne Juliot.
Monsieur Ernest Evain est nommé trésorier. Né le 23 juin 1884 à La Ramée en Montoir, il a 27 ans. Fils de Etienne et de Marie-Louise Aupiais, il se marie le 14 avril 1920 à Montoir avec Céline Moreau.
Monsieur le Vicaire Pierre-Marie Lemarié, Directeur du patronage Saint-Etienne, est nommé sécrétaire de La Stéphanoise. Né le 7 juin 1879 à Vigneux de Bretagne, il a 32 ans. Fils de Pierre et Jeanne Bretécher. Mobilisé le 3 aout 1914, il contracte une double pneumonie et décéde à 7h30 le 8 février 1919 à l'ambulance 3/6 de Modenheim (Mulhouse).

C'était hier : un nouveau costume pour nos gymnastes

15 juillet 1924, un nouveau costume pour nos gymnastes a paru, pour la première fois, dimanche dernier, aux courses de Montoir...  Il se compose d'un maillot entièrement blanc à col abattu et quart de manches, d'une culotte également blanche, droite et courte sauf pour quelques adultes. La ceinture est verte avec une ligne centrale blanche. Sur tout ce blanc se détache nettement le motif de broderie posé à gauche, à la hauteur du cœur. Cette broderie consiste en une palme artistique verte : la palme de Saint-Etienne martyr, patron de “ La Stéphanoise “. Quelques feuilles de cette palme s’entrelacent dans les deux lettres rouges du monogramme “ S. M. “ signifiant : “ Stéphanoise-Montoir “. Nos actives autant que dévouées brodeuses .... Lire la suite..

Les 80 ans de La Stéphanoise - 22 Septembre 1991

Le Cinéma salle du patronage à Montoir en 1931

Au début du siècle, l’électricité n'arrivait pas dans tous les villages et seule la manivelle permettait de faire défiler la pellicule avec le projecteur PATHE 1901 à manivelle et lampe à carbure. Dès 1910, le cinéma se déplaçait dans les villages autour du bourg.

En 1929, on trouve le cinéma à vingt sous salle Lambert puis chez Mme Lebel à Loncé, également salle LEGOUT à Camée puis chez Melle Lucie LERAY. On s'asseyait sur des bancs en bois, pas vraiment confortables, mais le public était content, les recettes versées à La Stéphanoise qui organisait les projections.

En octobre 1931, la salle du patronage remise en état, devient le Cinéma de Montoir. Pathé-Rural donne sa première séance le 3 Octobre avec un appareil d'une luminosté splendide et une image incroyable. La séance commence par un documentaire puis les actualités, un dessin animé, aux entractes un buffet et des confiseries. Puis c'est le grand film « Le Corsaire », avec autant de coupures que de bobines et pour terminer un film comique «C’était un vendredi 13». 

Le 26 novembre 1938 à 20h a lieu l'inauguration du nouvel appareil de cinéma, sous la direction d'un ingénieur de Pathé-Cinéma. Ce nouvel appareil est entièrement sonore et parlant. Le prix des places est de 3 francs pour les grandes personness et 2 francs pour les enfants. Au programme la semaine suivante : "Gloria", un film à la gloire de l'aviation civile.

Alcide Nicolas alias "EDICLA" en 1926

Jeudi 9 septembre 1926 : Tirage de la tombola de la kermesse Saint-Étienne -Programme de music-hall avec la Stéphanoise (Extrait du Bulletin paroissial)
L’expérience nous a prouvé que nous avions été bien inspiré en ne faisant pas le tirage de notre Grande Tombola, au soir même de la Kermesse; tous nos amis sont de notre avis. Ce tirage effectué le jeudi 9 septembre, nous a valu une très intéressante soirée à laquelle a assisté une foule sympathique emplissant notre salle.Tous nos spectateurs se sont déclarés enchantée et bien que la séance se soit terminée après onze heures et demie les heures ont passé rapides et agréables. Tous avions pour agrémenter le long tirage qui eut paru monotone préparé un programme varié et attrayant, un genre nouveau; genre music-hall.
M. Francis Nicolas ouvrit la soirée par une romance chantée avec science et goût, puis le rideau se leva; sur la scène avaient été montés les anneaux. Notre comique habituel, Étienne Bracmard qui s'était transformé à merveille en clown impayable présenta les « Frères Stephani ››, en l’espèce notre excellent moniteur J.Billy et notre bon gymnaste A.Legoff. L'un et l’autre exécutèrent des exercices splendides de force et de souplesse qui furent chaleureusement applaudis.
Puis ils cédèrent la place à EDICLA, c'est-à-dire a Alcide Nicolas. Celui-ci étonna, stupéfia l’assistance par ses incroyables équilibres de chapeaux, instruments variés; il fit passer un petit frisson sur les spectateurs lorsqu’il réussit avec le même bonheur, ses équilibres de rasoir et de sabre sur le nez et sur le front. On procéda ensuite au tirage d'une série de lots et, chacun de s'extasier sur la beauté et sur la valeur de nos nombreux lots.
Après quoi, MM. L.Simon et F.Leroux, interprétèrent la saynète comique : Les Rapports de l’Agent Sive. L'un et l’autre s'étaient costumés et grimés de façon parfaite : l'un en agent authentique et conscient de son importance, l'autre en apache très réaliste et très dans la note. Ils ont exactement rendu la scène humoristique qu’ils avaient préparé en deux ou trois répétitions seulement. Après l’entracte, M.Simon donna, avec quelle verve ! le monologue du pochard « Descends donc de ton cheval! » qui fit fuser les rires.Puis, seconde série du tirage.
Monsieur Francis Nicolas chanta à nouveau. Les « Les Frères Stephani » reparurent secondés d'Henri L’oiseau et toujours escorté du clown impayable.
Nos gymnastes exécutèrent des mains a mains dans lesquels on admira la force musculaire extraordinaire de H.L’oiseau et la souplesse de J. Billy. Ce dernier réussit une série de sauts périlleux impressionnants. De nouveau EDICLA fit son apparition, salué par une salve d'app1audissements qui devinrent des bans enthousiastes, lorsqu'on le vit réussir ses équilibres de lampes superposée, de cinq bougies allumées ; cela devint du délire lorsqu'il tint sur son menton un banc, une lourde table, une bicyclette. Notre Edicla qui s'est entraîné seul à ces exercices - est réellement un « as ». Il n'a point dit son dernier mot et nous promet, pour nos prochaines séances, des productions plus sensationnelles encore. Enfin, le tirage des lots s'acheva, faisant beaucoup d’heureux.

Premier concours pour nos Gymnastes à Ancenis le 23 juin 1912 

Le Défilé
C’est au milieu d'une affluence extraordinaire que les gymnastes regagnent le terrain de manœuvre. On pourrait croire vraiment que toute la population d’Ancenis c’est transportée dans les rues que doit parcourir le cortège.
Le cortège se forme place Francis-Robert et suit l’itinéraire suivant : rue de la Gare, Grande-Rue, place Iéna, rue Nationale, rue Villeneuve, rue des Morices, Prairie de la Davrays. Le cortège est divisé en quatre colonnes.
La Stéphanoise défile au 3ème rang dans la quatrième colonne, fanion bleu. Chef de colonne, M. Leroy; La Sirène, de Nantes Tambours clairons et trompettes de la colonne. 1-La Jeanne-d'Arc de Drain, 2-L'Hermine de Nantes; 3-La Stéphanoise de Montoir ; 4-La Simillienne de Nantes; 5-L’Alerte de Méan ; 6-Le Réveil de Candé; 7-La Saint-Louis de Sainte-Pazanne ; 8-L’Avenir de La Berneríe; 9-La Fraternelle de Rezé; 10-L’Élan d’Angers; 11-Les Montagnards de La Montagne.

Histoire des Championnats de France de gymnastique masculine des patronages -De 1910 à aujoud'hui

Le championnat de France de gymnastique masculine des patronages, créé à l'occasion de la fête fédérale de 1910, a conservé des particularités fortes. Les catégories de compétition sont toujours divisées en "pupilles" (benjamins et minimes) et "adultes" (cadets, juniors, seniors). Le nombre conséquent de gymnastes dans chaque équipe, qualifiée de "section", entraîne des exigences d'organisation très spécifiques. La compétition se termine le samedi par une fête de nuit, un défilé en ville le dimanche matin et un festival l'après-midi dont l'apothéose est la réalisation simultanée des productions collectives par toutes les associations présentes. Enfin, à l'issue de ce festival, le drapeau de la fédération est confié pour l'année qui suit à l'association championne : être champion c'est "avoir le drapeau". Depuis les origines de ce championnat la fédération des patronages, créée en 1898, a connu trois sigles différents. Son histoire officielle fait remonter sa première fête fédérale au 24 juillet 1898 à Issy-les-Moulineaux. Cependant dans son intervention lors de l'exposition universelle de 1900, le Dr Paul Michaux reconnait avoir lui-même participé ou collaboré avec son patronage à 25 fêtes gymniques, sportives et militaires entre 1872 et 1897.

Histoire du Clergé de la paroisse de Montoir

En 1788, Monsieur René ÉON, vicaire de Vertou reçoit la charge de la cure de Montoir.
Monsieur ÉON est en poste à Montoir le 5 mai 1789 lorsque deux enfants du pays, Députés, nés au village du Pin et baptisés en l’église de Montoir, l’abbé Joseph MOYON ordonné prêtre en 1763, et Étienne CHAILLON Sénéchal de Saint-Nazaire, se rendent à Versailles pour l’ouverture des États-Généraux. (assemblée des députés des 3 ordres : Clergé,Noblesse,Tiers-état).
14 juillet 1789, c’est la prise de la Bastille. Effrayé de la tournure des évènements, Joseph MOYON donne sa démission de député le 26 août 1789 et rentre dans sa paroisse.
En décembre 1789, les provinces sont divisées en départements et le Diocèse de Nantes devient la Loire-Inférieure lui même divisé en neuf districts, eux même divisés en cantons dont Montoir, petit canton regroupant les communes de Montoir et Donges et la section de Saint-Joachim.
Le premier maire de Montoir est Monsieur Alexandre CléMENCEAU capitaine retraité de la marine marchande.
12 juillet 1790, la constituante impose aux prêtres de prêter serment à la nation, au roi et à la loi, c’est la constitution civile du clergé, qui ne reconnaît pas le pouvoir du Pape. Impossible, en conscience, pour un prêtre de prêter ce serment. Certains le font cependant, on les appelle les prêtres « Jureurs », ceux qui refusent sont les « Réfractaires ».
A Montoir, le Curé René ÉON refuse de prêter serment, mais le vicaire Guillaume SAMBRON n’hésite pas à jurer et est élu greffier de la municipalité (secrétaire de mairie). Les autres prêtres résidant sur la commune de Montoir refusent le serment comme l’abbé Yves RICORDEL, né au village de Pinard et dirigeant l’école de la paroisse aidé de l’abbé Jean Marie RIALLAND.
L’affaire des serments exaspère la population et les anti-révolutionnaires comme Joseph de l’ESTOURBEILLON, seigneur de Bois-Joubert, de la Motte-Allemand et autres lieux qui en profite pour parcourir les rues de Montoir armé jusqu’au dents et critiquant les actes du gouvernement, en traitant le maire Alexandre CLEMENCEAU de « gueux » et de « coquin » qui avait mérité d’être pendu haut et court. La maire finira par le faire emprisonner au château de Nantes.
Réfractaire, le curé de Montoir René ÉON doit quitter la paroisse et s’exiler en Espagne jusqu’en 1803, accompagné par deux de ses vicaires l’abbé GÉRARD et l’abbé GAUDET chapelain de Saint-Malo. (Sources Archives départementales-"Presse")

Fin de la guerre 14-18 : La Stéphanoise se cherche et se Réorganise.

Le 8 février 1919, L’abbé LEMARIE, fondateur de « La Stéphanoise », âgé de 40 ans, décède, à Mulhouse, d’une double pneumonie contractée sur le front de l’est pendant la 1ère guerre mondiale.

En Avril 1919, l’abbé BAUDOT arrive à Montoir et trouve un Patronage désorganisé. Il entreprend de le remettre sur pied et se donne tout entier à cette œuvre. Ses efforts sont couronnés de succès, « La Stéphanoise » connaît à nouveau les beaux jours d’autrefois et les magnifiques résultats des concours prouvent que notre Société de Gymnastique est l’une des meilleures du diocèse. Avec l’abbé BAUDOT c’est aussi le début du Football à « La Stéphanoise ». En octobre 1921, il obtient l’affiliation de « La Stéphanoise » à la L.O.F.A (Ligue de l’Ouest du Football Associatif) sous-district de Redon-St.Nazaire et en devient le correspondant.

En 1923, après le départ de son sympathique Directeur l’abbé BAUDOT, le patronage tombe en léthargie pendant plusieurs mois, jusqu’au 7 février 1924 ou l’abbé ELIES décide de réorganiser « l’œuvre du jeudi » puis de continuer par la gymnastique « La Stéphanoise » et enfin le groupement des anciens du Patronage, qui seront réunis en une Amicale très unie et très influente.
Pour la gymnastique une difficulté majeure doit être surmontée, le moniteur Pierre LUCAS ne peut plus assurer l’entraînement car il est conscrit de la classe 1924 et doit entrer à la caserne. Heureusement grâce à un dévouement généreux un autre moniteur est trouvé, Mr. Charles CRIAUD.
Ainsi le 10 février 1924, le Directeur du Patronage l’abbé ELIES annonce «  Nous allons reconstituer notre vaillante Société de gymnastique « La Stéphanoise » et le 24 février le petit Messager annonce « Notre société La Stéphanoise est maintenant réorganisée … La première répétition de gymnastique pour pupilles et adultes se fera à la salle du patronage Lundi 25 février à 7h30 du soir… et les répétitions de tambours et clairons commenceront le mardi 26 février à 7 heures du soir.». (Sources Archives départementales-"Presse").

1926, La Stéphanoise Football "champion de l'union régionale"


Septembre 1921, La Stéphanoise est affiliée à la L.O.F.A (Ligue de l’Ouest du Football Associatif présidée par Ernest FOLLIARD père) sous-district de Redon-St.Nazaire. Le correspondant est l’abbé BAUDOT vicaire de Montoir.
 9 octobre 1921, Foot-ball Association – La Stéphanoise rencontre Alerte Méan en match amical sur le terrain de Bellevue. La partie est pleine d’entrain et Montoir l’emporte avec peine par 1 but à 0. (Courrier de Saint-Nazaire 15/10/1921).
1922 "La Stéphanoise" participe au challenge des patros en Loire-Inférieure.  L'équipe 1 joue en première série groupe B et l’équipe 2 en deuxième série.
5 février 1922, La Stéphanoise(1) reçoit Alerte Méan(1). Partie contrarié par un vent violent. L’Alerte commence à jouer avec le vent, s’installe dans le camp des locaux et sur un shoot du demi centre, bien repris par l’inter droit, l’Alerte marque le seul but de la partie. A la deuxième mi-temps, La Stéphanoise domine nettement , mais ne peut arriver à égaliser. A La Stéphanoise, Billy, l’avant-centre et la paire de backs sont à féliciter. (Courrier de Saint-Nazaire 11/02/1922).
26 février 1922, La Malouine rencontre La Stéphanoise et font match nul 2 à 2 . Sur un terrain propre au water-polo, les deux patros voisins s’évertuent vainement à vouloir faire du beau jeu, dominant tour à tour. Un penalty étant accordé à La Stéphanoise, celle-ci le botte à coté.
10 décembre 1922, l’ Alerte bat La Stéphanoise grâce à un plus grand sang-froid de ses avants devant les bois adverses.(Lire la suite)
Mars 1923, fusion entre Alerte de Méan et La Stéphanoise, celle-ci passe Charrier, Lebeau et Billy qui enrichissent singulièrement le team de l’Alerte dont il faudra se méfier. (L’Ouest en plein air 9 mars 1923).
Septembre 1923, La Stéphanoise football disparaît des annuaires sportifs. La vie devient dure pour les footballeurs dans la Basse-Loire, de tous cotés il manque argents et dirigeants. (L’Ouest en plein air 7 octobre 1923).
12 octobre 1924, Un premier match amical contre Saint-Joachim pour relancer le football à La Stéphanoise. (Lire le compte-rendu du match)
30 novembre 1924, les anciens joueurs de La Stéphanoise Hémery, Billy, Charrier, Lebeau jouent dans l’équipe de l’U.S.Pontchâtelain contre l’Alerte de Méan. (Lire article)
25 avril 1926, La Stéphanoise, qui joue en 3ème série, est déclarée Champion de l’Union régionale de la Loire-Inférieure pour la saison 1925-1926. L’année suivante elle jouera en 2ème série. (voir la photo de l'équipe)

1955, La naissance du Club des Supporters de La Stéphanoise

  • Bar en parpaing
Le 28 août 1955, le bureau de La Stéphanoise s’est réuni sous la présidence de Mr Olivaud. A cette réunion assiste des membres supporters présidé par Mr Lefeuvre. Un long échange de vue à lieu sur sur les attributions et aides qu’un club de supporters doit apporter à La Stéphanoise.
Le 1er Septembre 1955 – Naissance du club des supporters. Article paru dans Ouest-France le 31 aout 1955 "Les anciens joueurs et amis de la société qui désirent venir en aide à la section football de La Stéphanoise sont invités à assister à la réunion qui aura lieu au Bec-Fin le Jeudi 1er septembre à 21h en vue de former un club des supporters."
2 novembre 1955 : Déclaration à la sous-préfecture de Saint-Nazaire : "Club des supporters de la société de football « La Stéphanoise »" - But; aider matériellement et moralement la société de football La Stéphanoise de Montoir et, en particulier, les jeunes sportifs adhérents à ce mouvement. Siège social: rue George-Sand, Montoir (Loire- Inférieure). Parution au Journal Officiel le 11 novembre 1955.
Dimanche 23 septembre 1956 à 9 heures dans une salle de l'hôtel du Bec-Fin à Montoir, le club des supporters de la Stéphanoise invite ses adhérents et amis à assister à l'assemblée générale annuelle. Ordre du jour: Rapport moral et financier, renouvellement du bureau.
Dès l'année suivante, en 1957, les supporters se mettent au travail : Pose des mains courantes autour du terrain de football, clôture et plantation haie de troènes le long de la route de Saint-Malo. - Construction d’un bar en parpaing.
A cette époque, les Chefs de section étaient les suivants : Football J.Evain, Basket H.Trspeuch, Gym G.Bizeul, Théatre F.Lebreton.
Les années passent et le club des supporters se met petit à petit en sommeil.
Le Club est relancé en 1983/1984 avec le vice-président André Cabanes. Très orienté vers la section football, il organise régulièrement des bals, des lotos, des concours de belote. Il décide en 1985 de construire des vestiaires, des douches et un bureau pour la section football. Le Club des supporters tient chaque année son assemblée générale.
En 1991, le Club des supporters propose son intégration au conseil d'administration de La Stéphanoise et la création d'une carte de "membres supporter de La Stéphanoise". Cette proposition est acceptée, et trois membres du bureau de la section supporters entrent au conseil d'administration de La Stéphanoise : MM. Pelé, Bizeul, Besnier. En septembre 1993, suite à l'arrêt de la section football, la section supporters prend en charge la gestion du club du dimanche matin.

1988, La Stéphanoise Football "1er Challenge du souvenir"

 Ouest-France le 10 mai 1988 « En organisant son premier challenge du souvenir, samedi prochain, la section football de la Stéphanoise aura une pensée particulière pour les joueurs et dirigeants disparus ces dernières années. Six équipes régionales ont accepté de participer à cette initiative: le CS Montoir, l'Espoir du Sillon, la Malouine, I' ES du Marais, La Sainte-Corneille, Saint-GiIdas-des-Bois auxquelles se joindront les deux équipes du club organisateur (A et B). Ce challenge, disputé sous forme de tournoi seniors, débutera à 15h; tirage au sort à 14h30. A l'issue de cette manifestation sportive pour laquelle l’équipe dirigeante de la Stéphanoise, composée de vingt-deux membres, compte sur la présence des amis supporters du club, un trophée sera remis à l’équipe victorieuse. Entrée gratuite. »

Retrouvez les articles de presse consacrés à ce challenge du souvenir de 1988 à 1996 (cliquez ici)

L'Athlétisme à La Stéphanoise

Les entraînements d’athlétisme se font le mardi à 20h00.
Août 1924, Athlétisme lors du festival de Montoir, La Stéphanoise se classe 4ème au 400m relais.
15 Aout 1928, La Stéphanoise participe au premier Challenge MORÈRE à Trignac. Etienne Bracmard se classe 9ème en passant les 1m45 au saut en hauteur et se classe 5ème au lancement du disque.
Les clubs se retrouvent lors du grand rendez-vous que constitue le challenge Morère, du nom d’un basque qui fut international universitaire, avant de devenir président du R.C. Trignac en 1913 et qui joua au Sporting Club Nazairien. Ce Challenge est patronné par « Le Courrier de Saint-Nazaire ». Se disputant chaque année le 15 août le Challenge Morère est ouvert aux athlètes licenciés toutes catégories des clubs de la Loire-Inférieure. Le nombre d’athlète à engager est Illimité. Les 6 premiers classés de chaque épreuve compteront des points (6 au 1er, 5 au 2ème, etc...). Les épreuves sont les suivantes : 80, 300, 1200 mètres plats, saut en hauteur et en longueur, lancement du poids (7.257Kg). Épreuves hors challenge : disque et courses relais. Les licenciée individuels sont admis, mais ne compteront pas de points. En outre, un challenge est réservé aux juniors, sur les épreuves suivantes : 60 et 150 mètres plats, relais 4 × 75, avec le même décompte de points et règlement que pour le challenge seniors. En plus des challenges, de nombreux et importants prix individuels seront distribués. Les engagements gratuits sont reçus jusqu'au 10 août chez M. H. Geffray, 11 rue du Grand-Ormeau à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure).
Février 1931, La Stéphanoise est affiliée à la F.F.A. Lors de sa réunion de bureau du 14 février, la Fédération Française d’Athlétisme (F.F.A) donne une réponse favorable à la demande d’affiliation de la section Athlétisme de La Stéphanoise.
Le 24 mai 1931, cinq athlètes de La Stéphanoise participent aux épreuves d'athlétisme des "Grand Prix des jeunes" et "Grand Prix d'Honneur" à Trignac. C'est un succès : Henri Botzy termine 4ème au 600m, Marcel Blondel 1er au 1200m et 3ème au saut en longueur, Marcel Perrais lance le poids à 9m et se classe 4ème, Armand Robin termine 4ème aux 80m, et Etienne Bracmard se classe 5ème avec un saut en longueur de 5m22 et un lancement de disque à 26m35 pour la 2ème place.
6 septembre 1931, La Stépanoise participe à la réunion d'athlétisme de Batz-sur-Mer , Etincelle de Trignac, Red Star de Nantes, Jeanne d'Arc d'Evreux, Espérance de Batz, Scouts de Tours soit environ 250 athlètes. Des bons résultats avec Blondel, Botzy, Moyon, Robin.
En 1932, il est décidé qu'à la fin de la saison, le basket-ball ferait place à l'athlétisme avec un entrainement deux fois par semaine, le mercredi à 20h et le dimanche après la messe de 8 heure.

1925, Inauguration du monument aux morts

"Au moment de l'élévation, les clairons de La Stéphanoise déchirent les voûtes de l'église..." en cette cérémonie religieuse du 15 novembre 1925, la ville de Montoir inaugure son monument élevé à la mémoire de ses 169 héros, tombés au cours de la grande guerre. 
Le programme de la journée, arrêté par le comité, est le suivant : 9h30 réception en Mairie suivie à 10h00 par la célébration de la Messe. Après la cérémonie religieuse, le cortège se formera dans l’ordre suivant : La Stéphanoise, avec ses tambours et clairons, Les enfants des écoles, l’Harmonie Saint-Joseph, les diverses sociétés d’anciens Combattants, Mutilés, Prisonniers de Guerre, les Frères de Combats de Montoir, les autorités militaires et civiles.   A 11h30, Bénédiction du Monument, appel des noms des enfants de Montoir morts pour la France, puis place aux discours de l’Inauguration.    A 13h00 banquet à l’hôtel du Commerce (la souscription est fixée à 15 francs).
Cette journée est l’aboutissement d’un long parcours. 
Tout à commencé lors du Conseil Municipal du 10 décembre 1922, lorsque le Maire, Mr. Bertho, donne lecture d’une lettre par laquelle Mme. Veuve PEILLAC, pour satisfaire au désir de son mari, adresse la somme de 100 francs pour sa participation au monument des Morts de la Guerre. Le conseil adresse ses remerciements à Mme Peillac, et forme aussitôt un groupe pour s’occuper de la question de ce Monument. Sont désignés : MM. Bertho, Briand, Meignen, Cléroux, Cadiet.
Le 6 février 1923, dans la grande salle de la mairie, le Maire réuni ce groupe d’élus, des personnalités et des membres de la société des « Frères de Combat », afin de constituer un comité chargé d’étudier et de mettre à exécution un projet de monument en souvenir des Morts de la Grande Guerre.
Constitution du comité : Présidents d’honneur MM. Dr Labour et Joseph Hémery, anciens maires de Montoir, l’abbé Bernard Curé. Président M. Bertho maire de Montoir ; Vice-Présidents MM. Briand premier adjoint et Bertret président de "Frères de Combat" ; Trésorier M. Leroyer notaire; Secrétaire M. Moreau instituteur; Secrétaire adjoint M. Frin ; Membres MM. Prampart, Cohas, Frénay, Broussard, Moinard, Meignen, Lecoq, Mercier, Corbé, Lebeau, Lairet, Guillet, Droneau, Ducoin, Roussel, Ricordel, Cléroux, Grouhand, Nicolas.

Des Marins Montoirins Esclaves au Maroc (1701-1716)

Comme Robinson Crusoé en 1651, abordé par les pirates de Salé et esclave d'un Maure pendant 2 ans avant de parvenir à s'échapper sur un navire portugais, des marins Montoirins ont eux aussi endurés l’esclavage à Salé au Maroc.
La Capture des Montoirins par les Corsaires Salétins (Salé-Rabat) : En cette période l’activité maritime est marquée par la guerre de Succession d’Espagne soutenue par la France, s’opposant à l’Angleterre et à la Hollande, le commerce triangulaire, ainsi que par les nombreuses « course » ce qui, à l'époque, signifiait la poursuite d'autres navires pour s'emparer de leur cargaison. Cela était notamment le « sport national » de certains ports du Maroc comme « Salé » (Rabat), la cité corsaire et ses redoutés « corsaires salétins ». « Mon Dieu gardez-nous des Salétins » disait un rituel du diocèse de Coutances. Le Sultan Mûlây lsmâ’il, (voir note N°4) propriétaire et armateur d'une partie de la flotte salétine (comme le roi de France à la même époque prend des intérêts dans la course malouine), contrôle de bout en bout l’activité corsaire, qui est devenue pour lui un levier politique et économique, car la moitié du butin lui revient. En juin 1701, le capitaine René Le Prêtre (LEPRESTRE) de Montoir, âgé de 33 ans, est de retour de Saint-Domingue commandant le navire « Le Gaillard », de Nantes 70 tonneaux appartenant au Sieur DANSSAINT. (Rapport du Capitaine René Lepreste)
Le 19 octobre 1701, toujours capitaine du " Gaillard ", René Le Prêtre (LEPRESTRE) repart de Nantes pour son deuxième voyage vers Saint-Domingue. Quelques semaines après son départ, au large des cotes de Barbarie, il croise la route d’un des bateaux de ces Corsaires Salétins. On imagine facilement l’affrontement entre les rusés et intimidants corsaires et les membres de l’équipage du Gaillard. Le capitaine René Le Prêtre, (Lepreste) est fait prisonnier avec ses hommes et menés par les corsaires en esclavage à Salé......    Lire la suite











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1911 à ce jour : Les Présidents

  • Louis Guichard
  • Emanuel Ollivaud
De gauche à droite
1er rang : Louis Guichard 1911 - Joseph Mercier (père) 1919 - Emanuel Ollivaud 1946 - Joseph Mercier 1962 - Georges Bizeul 1970.
2ème rang : Florent Couthuis 1979 - Michel Cariou 1991 - Yvon Guiheneuf 2001 - Yves Gourhand 2006 - Yvon Thobie 2012.
3ème rang :  Brigitte Favrais 2016 - Henri Poyard 2021 - Co-Présidence 2023
Ne sont pas en photos : Emile Barbin 1930 - Jean-Marie Guéhenneuc 1941.

1946-1982 : Le Registre

Cet article retrace les évènements marquants dans la vie de la Stéphanoise, tels qu'ils sont rapportés dans le registre des délibérations des Bureaux de cette période. Voir des pages du régistre en cliquant sur les images

De 1946 à 1982 cliquez ici

              Le Chant Fédéral 

Le chant Fédéral, chanté entre 1911 et 1945 paroles de Fr.M.A.Bellouard , et musique de Gabriel DEFRANCE nommé tambour-major à la Garde Républicaine de Paris le 1er juin 1911.

En savoir plus sur Gabriel DEFRANCE

La Clique en 1912

La Clique en 1928

1927, La Salle Paroissiale

Remise de médailles

  • En 1991
  • En 2004
La Stéphanoise en 1991
Le tennis de table en 2004